Bienvenue sur le site de la Rose-Croix d'Or de Aix-marseille

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Le programme des prochaines activités sur cette ville n'est pas encore établi. |
Activités passées
|  | | Lundi 09 Novembre 2020 à 20h - ,
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 | | Mardi 07 Juillet 2020 à 20h - ,
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 | | Mardi 14 Avril 2020 à 20h - ,
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 | | Mardi 24 Mars 2020 à 19h30 - Centre La Coque, Place Henri Verneuil - 13002 Marseille
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 | | Mardi 17 Mars 2020 à 20h - Maison de la Philosophie, 19, Bd Louis Salvator - 13006 Marseille
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 | | Mardi 17 Mars 2020 à 20h - , Bât Le Mercure C - 80, rue Charles Duchesne Pôle d'activités Les Milles Voie rapide Sorite n°3 - Bus 4-15
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 | | Mardi 10 Mars 2020 à 19h45 - , Bât Le Mercure C - 80, rue Charles Duchesne Pôle d'activités Les Milles Voie rapide Sorite n°3 - Bus 4-15
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 | | Samedi 29 Février 2020 à 14h30 - Best Western Hôtel Le Galice, 5-7, route de Galice - Aix-en-Provence
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 | | Mardi 18 Février 2020 à 20h - Maison de la Philosophie, 19, Bd Louis Salvator - 13006 Marseille
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 | | Mardi 18 Février 2020 à 20h - , Bât Le Mercure C - 80, rue Charles Duchesne Pôle d'activités Les Milles Voie rapide Sorite n°3 - Bus 4-15
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La méditation
La méditation n’est pas un exercice qui se pratique à certains moments de la journée.
C’est un chemin qui se parcourt tous les jours, tout au long de la vie et au cours duquel chacun peut faire l’expérience d’une autre réalité.
C’est une voie qui consiste à être présent à soi-même, conscient d’Etre, savoir que l’on sait, ressentir que l’on ressent.
C’est un retour vers l’intérieur de soi pour découvrir l’extraordinaire beauté de la Vie qui se dévoile comme un océan d’amour et de sagesse.
Cette dimension n’est pas accessible à notre conscience ordinaire car celle-ci est entièrement accaparée par nos pensées et notre mental.
Parvenir à un silence intérieur par une vacuité de l’esprit, c’est cela la méditation qui ouvre les portes vers un espace de paix, d’harmonie et de sérénité.
Méditer signifie entretenir une relation consciente, vivante avec toute la création. C’est s’engager sur la voie du retour à notre origine divine.
Invitation à un voyage intérieur
Faire une pause…
S’y contraindre peut-être…
Ouvrir son cœur parfaitement.
Laisser advenir la Lumière révélatrice…
Laisser la sonde lumineuse descendre au plus profond du cœur, éclairer la grotte sombre.
Zones d’ombres, de peurs,
Vertige du vide…
Surtout… ne pas fuir…
Dans le silence et la lumière,
Dans la « retenue » du cœur dilaté,
Ecouter la voix intérieure,
après avoir livré le combat…
Laisser l’Eternité descendre en Soi,
Laisser l’Eternité s’incorporer au Temps…
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Le chemin de l'âme
"Ici-bas, ô âme, est le monde matériel, séjour des désirs inassouvis, de la peur, de la dégradation et de la tristesse.
La-haut, est le monde de l'Esprit et du véritable corps du penser. Là se trouve le séjour de la paix véritable, la libération de toute crainte; là règne joie et haute dignité.
Tu as vu, ô âme, chacun de ces deux mondes. Fais maintenant ton choix, en accord avec ton expérience.Tu peux vivre dans celui que tu choisiras; tu ne seras ni rejetée, ni abandonnée par aucun des deux."
Extrait d'Hermès Trismégiste.
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La connaissance
"Tu dois, ô âme, acquérir la connaissance véritable de ta propre nature, de sa forme et de ses aspects. Ne crois pas qu'une seule choses dont tu cherches la connaissance puisse être en dehors de toi. Non, tout ce dont tu dois posséder la connaissance est en ta possession, est à l'intérieur de toi."
Extrait d'Hermès Trismégiste".
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Nouvelle conscience
Témoignage d’une nouvelle conscience
Ma conscience est un arbre.
Un arbre immense, porté par un tronc se répartissant en mille et une branches. Une ramure haute, imposante , sphérique à l'intérieur de laquelle chaque branche se multiplie en de petites branches, chaque petite branche se multipliant à son tour en bourgeons, le tout recouvert d'un nombre de feuilles incalculable.
Ma structure de pensée est semblable à cet arbre . Chaque pensée, chaque désir, chaque volonté a créée une branche et continue de créer à l'infini .
Noyée par cette diversité , ma conscience se persuade que là est sa vie, à l'intérieur de l'arbre, bien en sécurité, à l'abri des dangers, des regards , des imprévus, confortablement installée dans ses habitudes, ses espoirs ,ses idéaux, son bien-être et son nid douillet.
Puis, un jour, la conscience est taraudée par un regard intérieur qui l'agite... Troubles, perte de repères, doutes, et remises en question que l'on veut fuir, l'assaillent . Et je comprend alors que la conscience s'est mise à regarder la conscience.. Un regard porté sur elle même ... C'est sa nature, rien n'y fait . Et peu à peu, l'arbre , qui était abri, devient prison lassante, monotone, répétitive et, par trop d'aspects, bien limité… Alors, à ma grande surprise, je découvre que ma conscience n'est pas l'arbre mais quelque chose d'autre qui vit dans l'arbre ... que je n'avais jamais remarqué .... Mais .... Mais ... Oui ... voilà un petit oiseau multicolore , sautillant de branche en branche toujours avec plus d'assurance , qui d'un regard pointu comme son bec , observe attentivement l'arbre dans lequel il se sent maintenant prisonnier.
Alors, tandis qu'un chant mélodieux résonne pour la première fois dans son coeur , il déploie ses ailes et d'un bond, file entre les branches et surgit en plein ciel, au soleil, dans l'immensité d'un espace bleu traversé par des nuages lumineux. Alors, sans jeter un seul regard en arrière, il quitte l'arbre et rejoint définitivement l'infini , et le sans limite du monde auquel il appartient réellement, et qui l'attendait depuis si longtemps .
Ma conscience est maintenant un oiseau libre .
Un jour , elle sera Espace , puis Univers lui-même .
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Notre dialogue intérieur
Notre dialogue intérieur nous empêche d’ être libre
Le dialogue intérieur est le monologue que nous avons en permanence avec nous-mêmes. Nous parlons tout le temps à nous-mêmes. Nous avons une conversation avec « nous-mêmes » qui ne s’ arrête jamais.
La plupart des êtres humains ne sont pas du tout conscients de ce dialogue intérieur. Ceux qui « savent » que ce bavardage incessant se produit en eux, n’ y prêtent pas trop attention, ils trouvent cela normal.
Et pourtant, il serait peut-être intéressant de regarder ce phénomène de plus près. Peut-être qu’il pourrait nous fournir une clé importante pour mieux comprendre l’ homme.
Un constat essentiel est le suivant : nous ne sommes pas capables d’arrêter ce bavardage. Impossible. Asseyez-vous et essayez d’ interrompre ce flot incessant de pensées et d’images qui passe par votre tête. Si vous essayez, vous allez très vite arrêter parce que le fait d’observer et de vouloir intervenir dans ce dialogue intérieur, le vivifie !
Le regarder le rend insoutenable !
Insoutenable ? Oui car un deuxième constat nous fait comprendre que nous ne maîtrisons ni l’ intensité, ni les sujets de ce dialogue intérieur. Les pensées se présentent, se mélangent, se bousculent les unes les autres dans un chaos total. Il n’y a aucune logique, ni dans le rythme, ni dans la cohésion de ce dialogue. Nous ne maîtrisons pas nos pensées.
Vous connaissez tous la chanson qui « reste dans notre tête » pendant des journées. Si vous avez le courage de regarder de très près ce dialogue intérieur, de le suivre dans toute sa course et sa bousculade folle et insensée, vous verrez qu’il agit comme la chanson : les mêmes idées, les mêmes pensées, les mêmes souhaits, les mêmes frustrations, les mêmes colères, les mêmes désirs, etc... sont formulés et répétés en boucle, sans fin, suscitant les mêmes espoirs, les mêmes déceptions : un moulin fou !
Dans ce dialogue s’exprime l’ensemble de tout notre être, tout « notre champ de respiration ». Tout ce qui a été réalisé dans notre vie. Tout ce qui ne s’ est pas réalisé mais que nous aurions voulu. Et toutes les frustrations, les regrets et les émotions négatives que ces possibilités et ces impossibilités ont engendrés.
Ce dialogue intérieur nous enchaîne littéralement ; il ne nous lâche jamais. C'est le boulet que nous traînons au pied, notre prison à vie. Il nous conditionne entièrement et nous empêche à chaque moment d’être libre, neuf, ouvert et sans préjugé.
Pouvons-nous nous libérer de ce dialogue intérieur ?
Oui, cela est possible. Car le dialogue intérieur a besoin de certaines conditions pour se maintenir en nous. Il a besoin de notre inconscience, de notre état de « rêverie » dans lequel nous sommes la plupart du temps. Si nous sommes conscients, éveillés et dans cette attention particulière qui nous rend vigilants à la qualité de chaque pensée et de chaque émotion qui l’ accompagne, le dialogue intérieur perdra son pouvoir sur nous et s’ essoufflera. Pour... ? Laisser la place à un autre souffle d’une toute autre qualité ! Une nouvelle réalité pointe à l’horizon…
L’ être humain ne maîtrise pas ses pensées. Il peut en devenir conscient. Cette prise de conscience est indispensable pour devenir un homme libre, juste et fraternel.
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Le nouveau Comportement
Le nouveau Comportement
La question essentielle n'est pas : quel est le nouveau comportement ? Mais est-ce que nous ressentons le besoin intérieur, le désir de réaliser ce nouveau comportement ? Car celui qui aspire à ce renouveau, le vit déjà, à l'instant.
Aspirons-nous vraiment à la nouvelle vie ou voulons nous continuer l'ancienne, coiffé du bonnet de la spiritualité ? Là est la clé du chemin ! La réponse nous demande une grande honnêteté...
Voir en nous le refus du revirement fondamental ouvre la possibilité de la guérison.
A chaque instant, nous sommes vécus par nos anciennes impulsions qui véhiculent dans notre sang. Nous incarnons et vivifions à chaque instant nos vieux schémas, nos pensées stériles, nos émotions négatives et notre volonté incontrôlable. Cet ancien regard que nous portons sur le monde rend stérile à chaque moment, l'éternel présent vivant et nous emprisonne littéralement dans la nature mortelle ( opposé à la nature immuable, divine), produit de notre propre déchéance. Tel état de conscience, tel état de vie ! Tel regard, tel désert ou paradis !
Notre trois sanctuaires (tête, cœur, bassin) respirent totalement l'ancien monde de séparation. Et celui qui n'est pas dans la nouvelle orientation à chaque moment, vit et consolide le monde de la séparation et ferme son être aux nouvelles valeurs de l'âme. Il n'y a pas de compromis, d'excuses ou de demi-mesure.
Le nouveau comportement est pourtant extrêmement simple et pourtant si difficile à vivre. Pourquoi ?
Nous ne vivons pas dans la conscience éveillée, nous avons certes une conscience, mais nous ne sommes pas conscients. Pas conscients de nos actes, de nos pensées et de notre vie émotionnelle. Nous sommes entièrement vécus, donc totalement identifiés à nos pensées, à nos émotions et nos désirs, identifiés aux choses du monde extérieur.
Nous sommes convaincus que cet état d'identification est normal et ne doutons pas qu'un autre état d'être soit possible. Pourtant cet état d'identification est un état de sommeil dans lequel nous sommes pensés, nous sommes obombrés émotionnellement et poussés comme des mécaniques à vouloir et agir chaotiquement. C'est l'état de vie dans lequel le triangle - penser-ressentir-vouloir - est totalement prisonnier de l'égocentrisme, un état d'autodéfense et de frustrations dans lequel nous n'arrêtons pas de justifier notre façon de voir fragmentée.
La conscience éveillée nous permet d'être conscient de notre champ de respiration et de le purifier ! Elle rend possible l'orientation unique sur la gnose, sur les nouvelles valeurs de l'âme, en non combativité, dans un détachement total.
Cet état est possible si le candidat se prend en main d'une façon résolue, absolue, sans faille, sans compromis : Jean quitte le désert de sa propre complainte et devient Joseph le constructeur. Le candidat prend conscience du cercle sans issue de sa faiblesse et de sa complaisance, s'en détache, écarte définitivement toute souffrance et construit consciemment le nouveau temple. C est le temple de la force intérieure qui permet d'axer sans retour son être sur l'esprit. C 'est la naissance de la nouvelle volonté (non plus la volonté de l'égo mais de l'autre en nous, celle qui est reliée à l'âme divine).
Etre conscient, être orienté, ramener constamment la liaison tête-cœur dans l'axe de la nouvelle exigence : faire taire l'ancien, le lâcher, s'en détacher et à l'instant même respirer le nouveau. Lâcher toute son histoire personnelle, toute théorie, toute philosophie, toute religion, toute conception, toute conviction pour ne plus rien vouloir d'autre que d'être dans la pure force d'abstraction.
Etre, incarner ce miracle absolu, ce mystère vivant et réel. Reconnaître que revenir à la Maison veut dire : se reconnaître dans tout, dans chaque événement , chaque mouvement, chaque chose, chaque homme, chaque bruit, chaque geste bon ou mauvais, et aider à porter tout cela dans un don total, dans l'union, dans l'ouverture totale du cœur, dans l'amour qui anime tout, qui nourrit tout.
La grande aventure de la vie !
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Le degré de participation au moment présent
Nous entendons de plus en plus parler du moment présent. Media et publicité commencent à s’ approprier l’ expression. Profiter du moment présent par exemple, devient une sorte de thérapie contre le stress, un remède contre les difficultés quotidiennes de la vie...
Ici nous abordons le sujet dans une toute autre lumière. Nous ne cherchons ni profit ni thérapie ni réconfort. Nous présentons le moment présent comme la clé de la compréhension de la vie et de notre être.
Le moment présent est inévitable : il est la porte étroite, l’ unique passage vers l’ union avec le tout.
Le moment présent est. Il ne connaît ni passé ni futur. Il semble insaisissable. Mais il est pourtant accessible : une seule de nos facultés nous permet de participer au présent : être conscient. Celui qui reste présent dans le moment présent, s’ affranchit du temps et entre dans une autre dimension.... Facile à dire !
Participer au moment présent ne veut pas dire être absorbé par ce que l’ on fait, au contraire ! Cette participation demande un détachement de soi, qui permet d’être conscient de soi, donc conscient de ce qui se passe à l’ intérieur mais aussi conscient de l’ extérieur en même temps. Quel paradoxe !
Celui qui regarde intérieur et extérieur en même temps, peut comprendre leur relation !
L’ égo se considère comme quelqu’ un, une personne absolument séparée de l’ extérieur. Il se prend pour une entité à part entière, autonome et indépendante qui respire et bouge dans un espace appelé extérieur «. Cette vision implique donc une personne et un extérieur.
L’ individu considère cet extérieur comme son espace de vie. Il utilise cet espace de vie pour satisfaire à tous ses besoins.
L’ égo est au centre de tout. L’ extérieur est à sa disposition. Et cette approche de l’ égo vis à vis de l’ extérieur conditionne totalement la vision que l’ égo porte sur cet extérieur.
L’ égo vie à l’ intérieur de son cercle, son périmètre. De là vient le mot égocentrisme.
Il y a une séparation entre l’ égo et l’ extérieur qui est exclusivement le fruit de la relation que l’ égo entretient et nourrit vis à vis de cet extérieur.
Le malheur de l’ égo, c’ est qu’ il est entouré d’ autres égos . Et tous veulent s’ approprier cet extérieur qui devient une sorte de champ de bataille. Quel inconfort !
Le comble c’est que l’ égo adore sa séparation. Il crée son monde à lui avec ses possessions, ses idées, ses points de vue et ne soupçonne même pas qu’ une autre relation avec l’ extérieur est possible.
Cette séparation crée bien sûr le conflit. Il faut défendre son espace et repousser les intrus et cet extérieur qui est séparé de vous ne vous appartient jamais vraiment.
Ce qui est séparé de vous est imprévisible, incontrôlable.. Ce qui est imprévisible implique le danger, le doute, la suspicion, l’ incertitude.
Nous ne sommes donc jamais vraiment en paix avec cet extérieur : constamment nous sommes sur nos gardes, nous redoutons un contretemps et ainsi nous vivons en permanence une tension intérieure que nous combattons en fuyant tout ce qui est désagréable, cherchant l’ oubli dans le divertissement.
L’ oubli ! Voilà un mode de fonctionnement basé sur une sélection continue : l’ égo cherche le confort et écarte l’ inconfort et vie donc à chaque instant le conflit entre ce qu’ il veut et ce qu’ il ne veut pas.
Une définition de l’ égo serait par exemple : qq qui est constamment dans l’ effort pour oublier ses soucis, son infortune, sa souffrance, sa jalousie, sa malchance, son incompétence et ainsi de suite....
Le conflit est synonyme de l’ égo et rend son équilibre intérieur impossible.
La réalité devient ainsi une histoire insoutenable qui oblige l’ homme à lutter contre tous les désagréments pour pouvoir rendre sa vie acceptable.
Celui qui comprend la misère de cette stratégie de l’ égo, peut définitivement choisir pour une autre relation avec l’ extérieur, en quittant sa bulle égocentrique.
Cette compréhension crée une nouvelle intelligence. Pas une construction mentale, mais une sensibilité intérieure qui perçoit la pauvreté, la maladresse et le désarroi de l’ individualisme face à un univers si immense, si bien organisé et structuré.
Cette organisation minutieuse jusque dans les moindres détails de l’ univers nous échappe totalement. La réalité de la création de l’ univers qui est une création de chaque instant, glisse sur nous comme si elle n’ existait pas. Nous ne sentons pas la création, nous ne la vivons pas ! Nous ne savons pas d’ où elle vient, qui crée et comment, et nous faisons passer notre ignorance pour du hasard.
Nous appelons ainsi tous les facteurs que nous ne comprenons et ne maîtrisons pas dans notre vie quotidienne, le hasard.
Mais qu’ est-ce qui est plus plausible : des milliards de hasards qui produisent un univers par hasard ou une intelligence incommensurable, qui nous dépasse tellement que nous n’ arrivons même pas à voir et reconnaître notre propre petitesse.
Le hasard est un artifice qui nous permet de ne pas avouer que nous ne savons rien.
Mais nous vivons ainsi dans un monde de séparation ou tout peut nous arriver à tout moment !
Une très forte lumière aveugle. La réalité du moment présent est absolument sublime. Nous n’ avons tout simplement pas les moyens de rester dans le moment présent, nous n’ y arrivons pas, nous n’ avons ni la stabilité ni la force intérieure.
Voilà la vérité : nous sommes trop faibles, nous manquons de force pour être en permanence orienté et conscient du moment présent.
Le moment présent nous échappe à chaque instant ! Quelle situation absurde. Notre dégré de participation au moment présent est quasiment nul, non existant.
Nous vivons donc dans un état d’ éveil très partiel, nous sommes à peine connecté à tout ce qui se produit en nous et autour de nous de sorte que nous pouvons même désigner cet état d’ inconscience.
Cette inconscience implique une absence totale de maîtrise de soi dans notre vie quotidienne. Nous subissons la réalité alors que nous sommes convaincus d’être des individus libres.
L’ homme qui acquiert cette connaissance de soi, qui vie sa propre pauvreté intérieure, accède à une possibilité absolument nouvelle .
Il comprend qu’ il n’ y a pas de hasard. Que la vie est un courant énergétique continu et grandiose et que chaque être humain est invité à vivre et connaître la profondeur de l’ intelligence et l’ amour qui nous portent à chaque instant.
Chaque instant est sacré. Mais nous sommes incapables de vivre cette dimension divine.
Nous pouvons nous mettre humblement en route, commencer à apprendre notre leçon.
Le premier pas est de reconnaître le sommeil dans lequel nous vivons. Devenir un peu plus conscient chaque jour afin de comprendre notre degré d’ ignorance et d’ orgueil.
Chaque instant nous apprend qui nous sommes. Chaque moment nous montre comment nous subissons nos pensées, comment nous sommes enchaînés à nos émotions négatives et sommes esclaves de notre compulsivité : cet instinct qui nous pousse constamment à assouvir nos désirs et à vivre dans le ...je devrais,... je pourrais,... j’ aurais du et.. il faudrait ......c’ est à dire le contraire de ce qui est !
Chaque instant porte en lui la possibilité de la guérison de ce déséquilibre profond de l’ égo.
Chaque instant met chacun de nous devant le choix très intime : je suis conscient de moi-même et de ma participation à ce qui se passe dans cet instant précis ou bien je continue
mon train train habituel pour justifier mon égocentrisme négatif et destructif.
Cet éveil de la conscience nous oblige à un nouvel engagement : il faut vouloir se réveiller.
Vouloir changer radicalement de comportement. Coopérer à ce nouveau courant énergétique, cette force d’ éveil, la lumière, cet éther feu qui est à chaque instant présent dans notre être mais qui est voilé par notre léthargie, notre inconscience.
Le moment présent est notre compagnon le plus cher. Il nous invite à cheminer avec lui pour nous libérer définitivement de notre faiblesse, cet égo emprisonné dans l’ espace et le temps.
Le moment présent nous relie avec une force intérieure inébranlable : l’ esprit par qui nous arriverons à renoncer pour de bon à notre volonté égocentrique.
Très consciemment nous pouvons accepter le moment présent tel qu’ il est, avec tout ce qu’ il compose.
Dans le moment présent tout notre être est dévoilé, tout le cercle égocentrique est éclairé à chaque pas que nous faisons.
La possibilité nous est donnée de tout voir, de tout lâcher, puisqu’ une nouvelle force accompagne ce démasquage, une force qui guérit et nous met à l’ abri de toute faiblesse.
Cette force intérieure qui est l’ esprit transforme notre inconscience en une conscience éveillée, éclairée et cette nouvelle nourriture nous permet de rester ancré dans le moment présent.
Cette force est disponible à tout moment, mais nous devons apprendre à travailler avec elle, comme nous avons appris à marcher.
Elle nous permet d’ être dans une intégrité, une transparence, une clarté intérieure.
Cette présence est exquise, puisqu’ elle est totale, entière.
Dans cette force de l’ esprit, toute la psychologie de l’ égo avec ses spéculations est balayée.
La notion de temps et d’ espace est vue dans toute son absurdité : l’ être se détache des anciennes projections, des jugements, des querelles, des rêves, de tout son jeu vaniteux et misérable, source de la souffrance humaine.
Une nouvelle responsabilité naît dans l’ être. Une nouvelle volonté qui ne veut plus rien d’ autre que de participer de la façon la plus juste à la création du monde, la création de chaque instant.
L’ être comprend qu’ il peut dorénavant aider à porter le monde. Une profonde humilité
devient la signature de l’ homme qui commence à vouer sa vie au service de cette création de chaque instant.
Service ne veut pas dire : acte humanitaire.
Porter le monde veut dire accompagner le monde, devenir un vrai compagnon, un voyageur qui chemine avec tout ce qu’ il rencontre et prête une attention particulière à chaque instant qui naît.
Dans cette relation intime, tout ce qui se présente sur le chemin est reconnu, comme si on le connaissait depuis longtemps, depuis toujours
Car tout le mystère s’ exprime en tout, à tout moment, sans exception.
Ce mystère est un courant ininterrompue qui nous demande une présence de l’ être ininterrompue, sans choisir, sans préférer,sans exclure, sans trier.
Cette liaison sans faille, cette orientation unique dans une totale non combattivité nous fait entrer dans le non être.
Celui qui ne choisit plus, qui accepte la vie qui se crée à chaque instant, rend toute chose nouvelle, il transforme le plomb en or.
Chaque moment témoigne de l’ esprit, de cette force qui nous permet de laisser toute notre propre souffrance, toute complaisance avec soi même de coté.
Et cette force intérieure, cet acte infaillible dispense l’ amour.
Notre regard change fondamentalement : ce regard soutient tout dorénavant, comprend tout et relie chaque instant et chaque acteur qui participe à l’ instant à son origine.
Nous venons tous de là.
Nous allons tous là bas.
Nous y sommes à chaque instant.
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Le discernement
"Protèges-toi dès lors de la tromperie qui te fais chercher les choses que tu possèdes déjà ailleurs qu'en toi.
Beaucoup oublient où trouver ces choses et les cherchent en dehors d'eux mêmes, et sont induits ainsi en erreur.
Mais plus tard ils font la découverte que tout est en eux et non pas à l'extérieur.
Les choses dont tu dois acquérir la connaissance existent éternellement et sans interruption, et rien de cela n'est en dehors de toi".
Extrait d'Hermès Trismégiste.
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